"TROUBLES NEURO... ET SI ON BOUGEAIT?"

La psychomotricité et les troubles neurodéveloppementaux : Quand le corps devient un allié pour mieux vivre au quotidien


Imagine un cerveau en feu d’artifice, des pensées qui fusent, un corps qui ne tient pas en place, ou au contraire, figé comme une statue… Bienvenue dans l’univers des troubles neurodéveloppementaux (ou TND pour les intimes).


Ces troubles, comme le TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), le TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme), la dyspraxie, les troubles des apprentissages (DYS), ou encore les troubles du langage, viennent parfois chambouler le quotidien des enfants (et de leur entourage).


Mais pas de panique ! Dans cette aventure, il existe un super allié : la psychomotricité.

Prêt à plonger dans ce monde où le corps devient un guide pour le cerveau ? Suis-moi !


Mais d’abord… C’est quoi les troubles neurodéveloppementaux ?


Ce sont des “différences” dans le développement du cerveau qui apparaissent dès l’enfance et touchent :

Le langage (parler, comprendre, lire).

L’attention (se concentrer, rester assis).

La coordination (bouger, attraper, écrire).

Les émotions et les relations aux autres.


Imagine un câble électrique avec des nœuds : les informations passent… mais parfois elles se perdent ou vont trop vite !


Et la psychomotricité dans tout ça ?


La psychomotricité, c’est l’art de faire le lien entre le corps, la tête et le cœur.

Quand un enfant a du mal à gérer ses émotions, à bouger, à se concentrer… le corps devient une porte d’entrée pour l’aider.


C’est comme un traducteur entre le cerveau et le corps, pour qu’ils se comprennent et avancent ensemble.


Comment la psychomotricité aide-t-elle les enfants avec TND ?


1. Bouger pour mieux se concentrer


Certains enfants ont des fourmis dans les jambes : ils gigotent, sautillent, touchent à tout…

D’autres, au contraire, sont figés comme des statues.


En séance :

On fait des parcours moteurs pour apprendre à s’arrêter, repartir, doser son mouvement.

On joue à “Jacques a dit” pour apprendre à attendre son tour.

On fait des jeux de rythme pour travailler l’attention et la coordination.


Comme un chef d’orchestre qui apprend à son orchestre (le corps) à jouer au bon moment !


2. Apprivoiser ses émotions en bougeant


Quand les émotions débordent (colère, tristesse, peur), le corps est souvent le premier à réagir : il se crispe, bouge partout, ou reste bloqué.


En psychomotricité :

On met en scène les émotions : “Si ta colère était un dragon, comment bougerait-il ?”

On apprend à souffler comme un volcan qui se calme.

On utilise des balles antistress, des sacs de frappe, des coussins à jeter, pour canaliser la tempête intérieure.


C’est comme devenir le capitaine de son bateau dans la tempête !


3. Mieux connaître son corps et se repérer dans l’espace


Certains enfants ne savent pas où est leur corps :

Ils se cognent, renversent tout sur leur passage.

Ils ont du mal à se situer : “droite”, “gauche”, “dessus”, “dessous” restent flous.


En séance :

On rampe, saute, grimpe pour explorer son corps et l’espace.

On fait des jeux avec des cerceaux, des tunnels : “Passe en dessous, saute dedans”.

On travaille la latéralité : “Montre-moi ta main droite pour taper le tambour”.


C’est comme apprendre à piloter un vaisseau spatial (le corps) !


4. Renforcer la confiance en soi


Un enfant qui n’arrive pas à s’habiller, à jouer avec les autres, à se concentrer en classe, peut vite perdre confiance.


En psychomotricité :

On propose des jeux adaptés, ni trop faciles ni trop durs.

On valorise chaque petit progrès : “Tu as réussi à attendre ton tour, bravo !”

On crée un espace où l’enfant peut essayer sans peur d’échouer.


Comme arroser une petite plante pour qu’elle pousse bien droite.


5. Travailler les interactions sociales


Certains enfants ont du mal à :

Jouer avec les autres.

Comprendre les règles sociales : “Comment demander pour jouer ?”, “Comment attendre son tour ?”


En psychomotricité :

On fait des jeux de rôle : “Tu joues le marchand, je suis le client.”

On fait des jeux à plusieurs : “Attrapons la balle ensemble”, “Construisons une tour à deux”.

On apprend à regarder l’autre, attendre, répondre.


C’est comme apprendre la danse à deux : il faut s’écouter, se regarder, avancer ensemble.


Et pour qui ?


La psychomotricité accompagne les enfants avec :

TDAH : pour canaliser l’attention et le mouvement.

TSA (autisme) : pour aider les interactions et les émotions.

Troubles DYS (dyspraxie, dyslexie, dyscalculie…) : pour coordonner gestes et pensées.

Troubles anxieux ou émotionnels : pour retrouver un corps apaisé.

Retards de développement psychomoteur.


En résumé : la psychomotricité, un super-pouvoir pour grandir autrement


“Quand le corps bouge, la tête s’apaise et le cœur sourit.”

Grâce à des jeux, des mouvements, des respirations, la psychomotricité aide à :

Mieux gérer son corps et ses émotions.

Apprendre à interagir avec les autres.

Prendre confiance en soi.

Rendre le quotidien plus doux pour les enfants et leurs familles.


Un mot doux pour les parents et les professionnels :


Chaque enfant avec un trouble neurodéveloppemental est unique, avec ses forces et ses fragilités.

La psychomotricité, c’est offrir un espace où l’enfant peut se sentir “juste bien”, “juste lui-même”, pour mieux affronter le monde dehors.


Et si on apprenait à voir ces enfants comme des étoiles filantes : parfois imprévisibles, mais toujours incroyablement lumineuses.


Et toi, veux-tu en savoir plus sur les jeux psychomoteurs à faire à la maison ?

Dis-le-moi en commentaire, je pourrai te proposer une fiche “Jeux faciles pour bouger et se concentrer”, spéciale pour les enfants avec TND !


Parce qu’ensemble, en bougeant, on peut aller plus loin…



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