LES 05 BLESSURES DE L'ÂME : quand nos bobos intérieurs sabotent nos relations
Tu as déjà eu cette impression de réagir “trop fort” face à une situation banale ?
De t’éloigner de quelqu’un sans trop savoir pourquoi ?
Ou de répéter le même schéma relationnel, encore et encore… comme si tu rejouais sans cesse le même épisode ?
Et si ce n’était pas toi le problème, mais… tes blessures intérieures ?
Bienvenue dans le monde des 5 blessures de l’âme, ces vieilles égratignures émotionnelles qui influencent nos comportements bien plus qu’on ne l’imagine.
C’est quoi, les blessures de l’âme ?
Ce concept, popularisé par Lise Bourbeau, repose sur l’idée que chacun de nous porte en lui des blessures émotionnelles profondes, souvent nées dans l’enfance, qui façonnent nos relations.
Ces blessures sont comme des lunettes déformantes à travers lesquelles on perçoit le monde.
Et tant qu’elles ne sont pas reconnues, elles continuent… de saboter nos liens.
Les 5 grandes blessures (et leur masque associé)
1. Le rejet (masque : le fuyant)
La blessure :
Se sentir non désiré(e), de trop, invisible.
Le réflexe relationnel :
Fuir avant d’être rejeté(e). Se faire petit(e). Ne pas oser exister.
Dans une relation :
Dès que l’autre prend de la distance, panique ! Alors on disparaît soi-même, on évite, on s’efface… par peur d’être rejeté.
Image mentale :
Un petit hérisson qui se roule en boule dès qu’on s’approche trop près.
2. L’abandon (masque : le dépendant)
La blessure :
Se sentir seul(e), oublié(e), émotionnellement “lâché(e)”.
Le réflexe relationnel :
S’accrocher. Besoin d’attention, peur d’être quitté(e).
Dans une relation :
Hyper-fusion, peur de la solitude, demande constante de réassurance.
Image mentale :
Un koala qui s’agrippe à son arbre… et panique dès que ça bouge.
3. L’humiliation (masque : le masochiste)
La blessure :
Avoir été rabaissé(e), moqué(e), honteux(se) d’être soi.
Le réflexe relationnel :
Se faire passer en dernier, se sacrifier, tout donner… quitte à s’oublier.
Dans une relation :
On se dévoue sans limite, mais on accumule rancune et frustration.
Image mentale :
Un tapis qu’on piétine… et qui dit quand même merci.
4. La trahison (masque : le contrôlant)
La blessure :
Se sentir trahi(e), trahi(e) dans la confiance ou dans les promesses.
Le réflexe relationnel :
Tout contrôler pour ne plus jamais être pris(e) au dépourvu.
Dans une relation :
Besoin de tout savoir, jalousie, peur de perdre le contrôle. On anticipe, on vérifie… beaucoup trop.
Image mentale :
Un chef d’orchestre qui veut jouer tous les instruments lui-même.
5. L’injustice (masque : le rigide)
La blessure :
Avoir été traité(e) de manière injuste, trop dur(e) avec soi-même.
Le réflexe relationnel :
Être parfait(e), juste, fort(e). Ne pas montrer ses émotions.
Dans une relation :
Froideur apparente, hypersensibilité cachée. Besoin de prouver sa valeur sans cesse.
Image mentale :
Un chevalier en armure… qui rêve en secret d’un câlin.
Comment ces blessures sabotent nos relations ?
Elles créent des malentendus
Tu crois que l’autre t’abandonne… alors qu’il a juste besoin de solitude.
Tu veux te protéger du rejet… alors tu fuis avant même de donner une chance à la relation.
Elles nous font réagir au quart de tour
Une parole anodine devient une attaque.
Un silence devient un rejet.
Un oubli devient une trahison.
Elles attirent des scénarios répétitifs
Tu veux éviter l’abandon ?
Tu attires… des gens qui partent.
Tu crains la trahison ?
Tu tombes sur… des personnes imprévisibles.
C’est le grand paradoxe :
On attire ce qui nous fait peur, pour guérir ce qui fait mal.
Bonne nouvelle : on peut les reconnaître (et les apaiser)
1. Observer tes réactions “disproportionnées”
Quand tu “surréagis”, pose-toi cette question :
Quelle blessure est en train de parler ?
Est-ce la peur d’être rejeté(e) ? D’être trahi(e) ? Humilié(e) ?
2. Identifier ton masque
Tu te sacrifies ? Tu contrôles tout ? Tu te caches ?
Ce masque t’a protégé(e)… mais il t’empêche aussi d’être pleinement toi.
3. Accueillir avec douceur
Pas besoin de “supprimer” la blessure.
Juste la reconnaître, l’écouter, et apprendre à réagir autrement.
Un petit jeu miroir pour mieux se connaître
Prends un carnet, et complète ces phrases :
• Je me sens souvent blessé(e) quand…
• Je déteste quand on me…
• Dans mes relations, j’ai souvent tendance à…
• Je me protège en…
• Et si derrière tout ça, il y avait… une vieille blessure ?
Fais-le sans te juger. Ce n’est pas un interrogatoire, c’est une rencontre avec toi-même.
En psychomotricité, les blessures s’inscrivent dans le corps
Le corps ne ment jamais.
Il garde en mémoire les émotions non dites, les blessures non digérées.
Un corps qui se fige, qui se crispe, qui retient son souffle… parle souvent d’un passé non résolu.
En séance, on travaille à délier, décrisper, libérer, pour que le corps et l’âme se réconcilient.
Conclusion : de la blessure au lien, il n’y a qu’un pas (de conscience)
Nous portons tous nos cicatrices intérieures.
Mais elles ne sont pas une fatalité.
Elles sont des signaux, pas des sentences.
Et en apprenant à les reconnaître, à en prendre soin, on apprend aussi à aimer mieux — soi-même, et les autres.
Alors la prochaine fois que tu réagis “trop”, que tu te replis ou que tu t’accroches…
Demande-toi simplement :
“Quelle partie blessée de moi a besoin d’amour, là, tout de suite ?”
Tu verras, parfois, un simple regard doux posé sur ta blessure suffit à commencer la guérison.
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Cet article est extrait de ma lecture du livre le LISE BOURBEAU "Les 5 blessures de l'âme". Je l'ai écrit afin de t'aider et surtout t'amener à mettre des mots sur les situations que tu vis et ces blessures toujours vivantes bien que trop enfoui.
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