"QUAND LES GESTES S'EMMÊLENT: Apprivoiser la dyspraxie avec douceur"

 

La dyspraxie : quand le cerveau et le corps jouent au chat et à la souris !


Imaginez que vous vouliez écrire une simple phrase sur une feuille, mais que votre main décide de faire la salsa au lieu de tracer des lettres. Ou encore, que vous essayiez de boutonner votre chemise, mais que vos doigts se transforment en spaghetti trop cuits. Bienvenue dans le monde de la dyspraxie, un trouble qui brouille les connexions entre le cerveau et les gestes du quotidien !


C’est quoi, la dyspraxie ?


La dyspraxie, aussi appelée trouble développemental de la coordination (TDC), est un trouble neurologique qui affecte la planification et l’exécution des mouvements volontaires. En gros, le cerveau envoie des instructions, mais le corps les reçoit en mode “charabia”. Résultat ? Des gestes maladroits, une écriture difficile et une coordination pas toujours au rendez-vous !


Quels sont les signes d’alerte ?

Les enfants dyspraxiques peuvent présenter :

Des difficultés à attraper un ballon ou à courir sans trébucher
Une écriture laborieuse et peu lisible
Des problèmes pour s’habiller, nouer leurs lacets ou utiliser des couverts
Une maladresse générale qui leur vaut parfois le surnom (pas très sympa) de “casse-tout”
Un apprentissage plus lent des gestes techniques comme le vélo ou la natation


Mais attention, avoir deux pieds gauches ne signifie pas forcément être dyspraxique ! Ce trouble doit être diagnostiqué par un professionnel (neuropédiatre, ergothérapeute, psychomotricien…).


Comment aider un enfant dyspraxique ?


Bonne nouvelle : même si la dyspraxie ne se “guérit” pas, il existe plein de stratégies pour aider ceux qui en souffrent !


1. L’ergothérapie : un ergothérapeute aide à améliorer les gestes du quotidien grâce à des exercices ludiques et adaptés.


2. La psychomotricité : pour travailler la coordination et le repérage dans l’espace avec des jeux et des activités spécifiques.


3. L’orthophonie : utile si la dyspraxie impacte aussi la parole ou l’écriture.


4. Les outils adaptés :

Stylo ergonomique ou clavier pour éviter les douleurs en écrivant
Applications et logiciels pour faciliter l’organisation et la prise de notes
Vêtements sans boutons ni lacets pour gagner en autonomie


L’astuce magique : la patience et l’encouragement !


Un enfant dyspraxique a besoin de temps et de bienveillance. Plutôt que de lui dire “Fais un effort !”, mieux vaut l’encourager en valorisant ses progrès, même petits. Chaque succès est une victoire !


Et les adultes dyspraxiques ?


La dyspraxie ne disparaît pas avec l’âge, mais les adultes développent des stratégies pour compenser :

Utilisation d’outils numériques pour organiser leurs tâches
Aménagement du poste de travail pour limiter les efforts inutiles
Activités sportives adaptées (yoga, natation, danse) pour améliorer la coordination


En conclusion…


Avoir une dyspraxie, ce n’est pas être “paresseux” ou “maladroit” volontairement. C’est juste que le cerveau et le corps ne parlent pas toujours la même langue. 

Avec du soutien, des adaptations et une bonne dose d’humour, il est tout à fait possible de surmonter les défis du quotidien et de transformer sa dyspraxie en force !

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